Dans une recherche, le Dr Stephen et son équipe ont réalisé deux expériences. Dans la première, 29 participants ont complété un test de puissance anaérobique – une période coute mais intense sur un vélo stationnaire – soit après avoir juré haut et fort ou soit sans pousser de jurons. Dans la seconde expérience, 52 participants ont complété un test isométrique mesurant la force de la poigne, de nouveau soit après avoir juré ou sans jurer.

Les résultats de l’expérience ont montré que les participants ont produit plus de puissance quand ils avaient juré dans la première expérience et déployé une plus grande force de poigne quand ils juraient dans la seconde expérience. Le Dr Stephen de déclarer :

« Nous savons, grâce à des études précédentes [1] [2], que le fait de jurer aide les gens à supporter plus de douleur. L’une des raisons possible de cela est que ça stimule le système nerveux sympathique du corps – qui est le système qui fait battre votre cœur quand vous êtes en danger. »

« Si c’est bien la raison à cette augmentation de la tolérance à la douleur, nous nous attentions à ce que le fait de jurer rende les gens plus forts aussi – et c’est justement ce que nous avons trouvé dans ces expériences. Mais quand nous avons mesuré le rythme cardiaque et d’autres choses dont nous nous attentions qu’elles soient aussi affectées si le système nerveux sympathique était responsable de cette augmentation de la force, nous n’avons pas trouvé de changements importants. »

« Ainsi, nous ne savons toujours pas pourquoi le fait de jurer a ces effets sur la force et la tolérance à la douleur. Nous avons encore à faire pour mieux comprendre la puissance du juron ! »

Références :

[1] J Pain. 2011 Dec ;12(12):1274-81. Swearing as a response to pain-effect of daily swearing frequency. Stephens R, Umland C.

[2] Neuroreport. 2009 Aug 5 ;20(12):1056-60. Swearing as a response to pain. Stephens R, Atkins J, Kingston A.

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