Une étude a trouvé des niveaux élevés de substances polluantes dans certaines installations.

En hiver, nombreux sont les coureurs, et autres sportifs, qui, pour éviter d’avoir à subir les inconvénients de la météo et des sols à cette période de l’année, courent ou font du sport en salle (cardio, fitness, musculation, etc.). Mais une étude publiée dans le journal Building & Environment [1] a montré que le bénéfice de cette sécurité sur le plan du confort pourrait être contrecarré par la qualité de l’air.

Les chercheurs ont enregistré la qualité de l’air de 11 salles de sport portugaises. Les niveaux de dioxyde de carbone, des composés organiques volatiles et de formaldéhyde dépassaient les valeurs limites nationales établies.

Les chercheurs ont ensuite regardé la situation dans trois salles de sport mais de façon plus détaillée, en y incluant les niveaux des particules chimiques en suspension et comment la qualité de l’air variait durant la journée. Ils ont trouvé que les niveaux de particules augmentaient pendant les périodes les plus chargées de la journée, certainement parce que l’activité et l’afflux de gens provoquait cette augmentation et ce soulèvement des particules en suspension dans l’air.

“Les résultats montrent qu’il est plus qu’important d’optimiser les systèmes d’évacuation, les taux de ventilation et le comportement des occupants afin de réduire l’exposition aux polluants de l’air dans les centres sportifs et pour potentialiser les bénéfices des activités sportives,” écrivent les chercheurs.

L’un des chercheurs ajoute que ceux qui désirent s’inscrire dans une salle de sport peuvent déjà évaluer en gros la qualité de l’air d’une salle en reniflant assez fort pour en sentir l’air (qui est différent de l’odeur des machines qui équipent la salle). Il recommande notamment de poser des questions au gérant de la salle sur sa ventilation, à propos des derniers tests sur la qualité de l’air et si les sols de la salle sont nettoyés par balayage ou par nettoyage humide (par ex. serpillière). Car ce dernier mode de nettoyage, précise-t-il, minimise la formation de particules et de poussières en suspension.

Références :

[1] Exposure to indoor air pollutants during physical activity in fitness centers. C.A. Ramosa, H.T. Wolterbeekb, S.M. Almeidaa. Building and Environment. Vol. 82, Dec. 2014, pp 349–360.

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