Une étude scientifique, publiée dans le Journal of Applied Physiology [1] réalisée par Bangsbo et al., a démontré qu’en réduisant le volume d’entraînement de 25%, et en introduisant un entraînement de rapidité pure (6-12 30 secondes de sprint 3 à 4 fois par semaine), les coureurs d’endurance pouvaient améliorer non seulement leurs performances à court terme, mais aussi celles à long terme.

De cette façon, les coureurs ont amélioré leur temps sur 10 km d’une minute, passant de 37,3 à 36,3 minutes après seulement 6 à 9 semaines de modification de leur entraînement. Six des 12 coureurs ayant participé à l’étude ont obtenu un nouveau record personnel sur le 10 kilomètres, bien qu’ils ne soient pas entraînés depuis plus de 4 ans.

Le plus impressionnant a été l’un des coureurs qui a diminué son temps de plus de 2 minutes, passant de 37,5 à 35,4 minutes. En outre, les performances sur un sprint de 30 secondes et sur une course plus épuisante (d’environ 2 minutes) ont été respectivement améliorées de 7% et de 36%. Les auteurs avaient préalablement montré qu’une réduction de 85% du volume d’entraînement pouvait améliorer les performances à court terme.

En association avec les performances améliorées, la quantité de consommation musculaire de sodium et de potassium était élevée, et le taux d’accumulation de potassium durant l’exercice était plus faible, et l’on suppose que ceci pourrait jouer un rôle significatif dans l’amélioration de la performance.

Références :

[1] Reduced volume and increased training intensity elevate muscle Na /K pump alpha2-subunit expression as well as short- and long-term work capacity in humans. Bangsbo J, Gunnarsson TP, Wendell J, Nybo L, Thomassen M. Journal of Applied Physiology, Oct 1, 2009,

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