Mythe n°1 : une femme ne peut pas tomber enceinte pendant ses règles
Alors qu’une femme n’est pas susceptible de concevoir pendant les menstruations, rien, quand il s’agit de la grossesse, n’est impossible
Une fois à l’intérieur de la femme, le sperme peut attendre un oeuf jusqu’à une semaine. L’ovulation peut survenir juste après, voire même pendant, la phase des règles du cycle menstruel féminin, donnant une chance au sperme d’atteindre son but. La méthode reposant sur les règles pour contrôler les naissances ne fonctionne pas très bien, ce qui permet aux couples qui la pratiquent de changer de statut pour devenir … des parents.
Mythe n°2 : la ménopause est cause de désert sexuel
Le changement n’est pas nécessairement celui qui a lieu dans la chambre à coucher. Une enquête sur les habitudes sexuelles aux Etats-Unis, réalisée par Edward Laumann et ses collègues en 1994, a trouvé que la moitié des femmes ayant la cinquantaine ont des relations sexuelles plusieurs fois par mois.
Tandis que les bouffées de chaleur et autre désagréments pourraient rendre temporairement une femme de mauvaise humeur, il n’y a pas de lien direct entre la ménopause et le désir sexuel.
Mythe n°3 : les antibiotiques annulent l’efficacité de la pilule contraceptive
De nombreux médecins croient eux-mêmes à ce mythe. La pilule contraceptive échoue dans environ 1% des cas. Et ce taux d’échec reste inchangé quand vous prenez toute sorte d’antibiotiques.
Une exception possible est la rifampicine, l’antibiotique prescrit contre la tuberculose. La rifampicine ralentit les niveaux d’hormone protégeant contre la grossesse induits par la pilule contraceptive, mais nous ne savons pas encore si l’effet est assez important pour augmenter les risques de grossesse. Mais il se pourrait bien que la recherche sur la rifampicine ait stimulé la rumeur des antibiotiques/pilules.
Mythe n°4 : les femmes et les hommes ont besoin d’autant de sommeil
Se tourner et retourner dans leur lit cause non seulement plus de détresse psychologique aux femmes, mais cela augmente aussi leurs niveaux d’insuline et inflammatoire, facteurs de risque pouvant compromettre la santé, d’après une étude de 2008 sur 210 personnes, réalisée par Edward Suarez de l’Université Duke.
Une étude sur plus de 6000 participants, dirigée par des chercheurs de l’Université de Warwick en 2007, a découvert que les femmes qui dormaient cinq heures ou moins par nuit étaient deux fois plus susceptibles de souffrir d’hypertension que les femmes qui dormaient sept heures ou plus. Chez les hommes, il n’y avait pas de telle association.
Mythe n°5 : un docteur peut dire si une femme est vierge ou non
Même en utilisant un grossissement de 10 fois, les médecins ne peuvent pas classer les vierges des femmes actives sexuellement, ce que plusieurs études ont établi. Ce n’est pas aussi simple que seulement chercher un trou dans l’hymen… car il y a toujours un trou dans l’hymen.
Certaines personnes pensent que l’hymen scelle le vagin (jusqu’à ce que la virginité soit perdue), mais ce n’est pas vrai. Dans les rares cas où il est fermé, il y a des périodes de saignements dans l’utérus et cela cause de sévères problèmes médicaux.
100 Idées tordues sur le corps, la santé, le sexe. Anahad O’Connor.