Si vous voulez être attirant(e) et en bonne santé, la meilleure chose à faire est de passer une bonne nuit de sommeil, selon une étude publiée dans le British Medical Journal (BMJ) [1].

Les auteurs déclarent que c’est la première fois qu’il y a un fondement scientifique au concept du sommeil de beauté.

La recherche, dirigée par John Axelsson de l’Institut Karolinska en Suède, a étudié la relation entre le sommeil et les perceptions de l’attirance et de la santé. Les auteurs pensent que cette recherche a son importance dans une société où le nombre de personnes qui souffre de troubles du sommeil est important.

23 participants âgés entre 18 et 31 ans ont pris part à l’étude. Ils ont été photographiés entre 14 et 15 heures (2 h et 3 h de l’après-midi) en deux occasions, une fois après une nuit de sommeil normale, et une fois après avoir été privés de sommeil. Les fumeurs ont été exclus de l’étude et l’alcool n’a pas été autorisé pendant les deux journées précédent l’expérience.

Les photos ont été prises dans une pièce bien éclairée, et la distance vis-à-vis de la caméra était fixe. Pendant les deux séances de photographies, les participants n’étaient pas maquillés, laissaient tomber leurs cheveux (peignés en arrière s’ils étaient long), et suivaient des procédures identiques pour se laver et se raser. On leur avait demandé d’avoir des expressions du visage neutres et relaxées sur les deux photos.

Soixante six observateurs, qui ne savaient pas si les sujets sur les photos avaient bien dormi ou pas, ont évalué les photographies pour leur attirance, et si les individus leur semblaient en bonne santé ou non, fatigués ou non.

Les observateurs ont jugé les visages des participants privés de sommeil comme étant en moins bonne santé, moins attirants et plus fatigués.

Les auteurs de conclure que les signaux faciaux du manque de sommeil affectent l’apparence du visage et les jugements sur l’attirance, la santé et l’état de fatigue.

Références :

[1] Beauty sleep – experimental study on the perceived health and attractiveness of sleep deprived people. British Medical Journal : 341.

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