Le but de cette étude [1] était de déterminer si une supplémentation en créatine était associée à une réduction de la quantité de dommages musculaires causés par l’exercice physique, et si les suppléments de créatine aidaient à la récupération des dommages musculaires dus au sport.

Deux groupes de sujets, le premier groupe prenant de la créatine et le deuxième groupe un placébo, on participé à un protocole composé d’exercices excentriques tout en suivant une supplémentation en créatine sur 7 et 30 jours, ou bien en prenant un placébo (20 grammes pendant 7 jours, suivi de 6 g pendant 23 jours).

Avant la période de prise du supplément, des mesures ont été obtenues sur les athlètes pour leur force dynamique maximale, la force isométrique maximale, la souplesse des genoux, la douleur musculaire et les niveaux de sérum de kinase créatine et de déshydrogénase de lactate.

Après 7 jours de supplémentation de créatine, le 8° jour les sujets commencèrent à consommer 6 grammes par jour de créatine pendant 23 jours. En plus de cette supplémentation, les jours 8 et 31, les sujets ont réalisé des exercices excentriques utilisant des muscles extenseurs du genou pour induire des dégâts musculaires.

Des marqueurs indirects de dommage musculaire, comprenant la force isométrique, la souplesse du genou, la douleur musculaire et les niveaux de créatine kinase et de déshydrogénase de lactate dans le sérum, ont été collecté à 12, 24 et 48 heures après chaque exercice.

Les résultats indiquent que les périodes aigues de créatine n’ont pas d’effet sur les marqueurs indirects des dommages musculaires pour les périodes de 7 jours. Cependant, la force maximale isométrique était plus grande pour le groupe ayant pris de la créatine que le groupe placébo pour la période chronique (30 jours). Ceci suggère que l’effet ergogénique de la créatine après 30 jours de supplémentation pourrait avoir un impact positif sur les dommages musculaires causés par l’exercice physique.

Références :

[1] Short and longer-term damage of creatine supplementation on exercise induced muscle damage. Journal of Sports Science and Medicine (2009) 8, 89 – 96

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