Afin de comprendre la disparition de la graisse corporelle, nous devons entrer dans le monde de la biochimie. Toutes les graisses, qu’elles soient solides ou liquides, existent sous une forme chimique de triglycérides, qui consistent en une molécule de glycérol et 3 chaines d’acides gras.

L’apparence de chaque macromolécule triglycéride ressemble à la lettre E, avec le glycérol sur la ligne verticale et les acides gras comme les trois lignes horizontales. Beaucoup de ces triglycérides sont stockés sous la forme de gouttelettes d’huile à l’intérieur des cellules de graisse qui constituent le tissu adipeux dans tout le corps. Elles représentent une source d’énergie permettant les activités du corps, comme l’essence dans une voiture.

Les individus qui sont en surpoids ou obèses, comme un bon pourcentage de la population française, possèdent d’importantes cellules graisseuses débordantes avec l’énergie des triglycérides. Quand on brûle des calories et/ou qu’on augmente l’exercice pendant la perte de poids, l’enzyme lipase hormono-sensible, localisée dans les cellules graisseuses, répond aux messages hormonaux et décompose les triglycérides en glycérol et en acides gras.

Ces composants s’échappent alors des cellules graisseuses et se glissent dans le sang, où ils sont accessibles aux tissus de tout le corps. Le foie absorbe de préférence le glycérol et certains des acides gras, les restes de ce que les muscles ont déjà pris.

Une fois dans le foie ou les cellules musculaires, les ingrédients triglycérides sont encore plus décomposés et modifiés, résultant éventuellement en de grandes quantités d’un composé appelé acétyl-CoA. À l’intérieur des mitochondries, les centrales énergétiques des cellules, l’acetyl-CoA s’associe au composé oxaloacétate pour former de l’acide citrique.

Cette synthèse lance le cycle de l’acide citrique (ou cycle de Krebs), un ensemble de réactions chimiques créant de l’énergie utilisable à partie de la graisse, des protéines et des hydrates de carbone. Comme ces activités mitochondriales se révèlent, elles génèrent du dioxyde de carbone, de l’eau et de la chaleur, ainsi que de l’adénosine triphosphate (ATP), une molécule transporteur d’énergie qui alimente les activités cellulaires.

Le dioxyde de carbone est alors expulsé des poumons pendant la respiration. L’eau sort du corps par l’urine et la transpiration. La chaleur qui est générée aide à maintenir la température du corps à un confortable 37°. Et l’ATP approvisionne les activités cellulaires qui nécessitent de l’énergie, qu’il s’agisse de bouger vos muscles pendant l’exercice, de maintenir vos pulsations cardiaques dans la journée, de digérer chaque bouchée de nourriture avalée et de métaboliser les éléments nutritifs dans les tissus du corps.

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